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dimanche 20 septembre 2015

ALLIGATOR D'OR AUX LARMES SONORES

Le soir distrait est absent. De grandes villes noires s'aventurent pour forniquer dans le sillage de nos sœurs tranquilles quand le soleil écoute vos silences qui approuvent... Tout à l'horizon est à entendre. Est-il rien, ce cri de l'Alligator d'Or ? RIEN ? Ô ! VIE ! Fleurs de sang à la manière que rien ne peut... Les peuples s'enivrent de leurs jours de pestes télévisuelles et de réseaux  sociaux en génocide de la Pensée. Ô ! Alligator d'Or dans l'ombre des regards, dans la transe de vertiges de grands complots à accomplir... Aux Musiques de tes larmes sonores, toutes les rives sont à visiter.
ALLIGATOR D'OR AUX LARMES SONORES
Une heure chevauchée de notre âme, par la bienveillance accomplie de l'Alligator d'Or, est l'herbe heureuse dans cette lumière d'un bonheur ici là. Le ciel que l'on aurait peint vu du plus haut de sa voûte ou bien du plus profond du crâne bleu plein d'air pur. Voyant le regard du jadis, c'est nous joués en échos. Je savoure me parlant en écrivant. À la jonction tellurique de mes sensations, j'écoute Cecil Barfield*, je suis pareil à Robert Johnson** à la croisée des chemins où il doit choisir... Je respire dans le pèlerinage de ma pauvreté en lanières de brouillard. Je serre les dents en guettant le point de non retour. Je touche la nuit de deux doigts superflus tranchés de Hound Dog Taylor***. Mon cœur dévore sur la trace muette accouplée à jamais au Blues contre l'équation de la stupidité du siécle 21. Le haïku est dérisoire, là où autrefois électrique...
Tu es corps d'écriture, ventre de fissures. Tu portes tes intérieurs vers l'extérieur. Unique dans les vases de la vie, tu désires défier les oublies affirmés. Tu deviens lignes mal aimées puis ton corps pour une strophe finale. Le vol de l'Alligator d'Or aux  larmes sonores brouille la discipline des ondes au dessus de l'orage qui s'annonce =========================================================>
=========> Post-industriel : LA CHUTE !
Christian-Edziré Déquesnes.
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