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jeudi 10 septembre 2015

CROCOGATOR BLUES MUSIC' DE 1927

Crocogator Blues Music' for Wolfs
Griffures d'encre sans armure de goudron
aujourd'hui comme jamais assouvies
premier d'avant la vie
ce stylo du moi
qui dévide à coups de plume incandescente
les gestes faits
de notre autre : Alligator  
Même quand le passé se glisse sous la peau
comme l'alligator en chasse,
CELA ne défroisse pas les mémoires perdues.
On ne défroisse jamais le regret
qui est un papier de sucrerie chiffonné.
Dire je jusqu'aux griffes et crocs de notre alligator. Être sûr ! L'Être morsure et prendre la chair en tenaille et y croire. Un Jour, accrochée à la chaîne qui crisse par le vent de prénoms qui s'attendent. De nos... De nos... Chants des Anges sur le lit, doucement ne plus avoir mal, prier ! Le vent dans ce jardin foisonnant du bayou, au marécage des alligators d'or, les oiseaux sous les brûlants de mitrailles de leurs ailes sans cesses réinventées. Les papillons des lèvres avides déposées vers la bouche impitoyable de Katrina. Abeilles rouges de nos entêtantes pensées prophétiques couchée sur le linceul d'un éternel final printemps céleste. Une voix blues se tend au tendre récital des gueux et des lynchés pour un jour levé au soleil doré qui chante nous ne verrons pas de larmes aux joues de Sainte Eulalie, tous savons Elle et Eternelle pour ceux... Vent et tu es à ton mystère de la pluie avec les chansons de la douleur de la gorge tranchée du rossignol du prédicateur. Contre l'attente de l''événement, l'angoisse de la crainte, j'offre les amoureux, l'enfant et son vieillard, seuls ! Sans remous votre corps sous ces ors de passages.
 
Point de justes, une arme fatale excite l'étincelle qui sommeille à l'oreille de l'alligator. L'épée du bébé donne des ailes déployées aux solutions des problèmes. Demandez-lui là !
Christian-Edziré Déquesnes.




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