Pour l'anniversaire, ce jour, d'Icelle des mots d'Icelui pour juste pour elle
et comme un bouquet de Mimosa, six chansons soigneusement choisies.
Prière
à Icelle
Entre
mes mains neiges en flocons d’arc en ciel de celles qui font Prière aux oiseaux
en traverse dans le paysage de l’innocent regard bienveillant de l’ancien
Arthur - il fait penduler sa tête de gauche à droite puis touche du bouts de
ces doigts les cheveux noirs de jais d’Icelle - LÀ. Dans la communion de leurs
regards et sourires mêlés, Icelui, suis et au ventre du pain et du lait de
l’univers
De
par l’échelle sans noeuds des neiges
De
par la corde en ritournelles des vents
De
par le feu bienveillant du soleil
De
par les aveux fidèles des brumes
Chargées
de gel
Chargé
de pluie
Chargé
de promesses
Chargées
de chants
Je
vis dans la tendre et bouleversante prière d’Icelle.
Icelle
de mon tout partout dedans ma tête à la piquette de chaque matin et jusqu’aux
fins des jours depuis que j’Edzire
n’être qu’Icelui en votre petit cœur.
De
route en routes. Icelle, aux tresses déliées de mots en bleus tendres j’ai
cherché et trouvé le signe du puits du Loup duquel remonte le lumineux écho qui
annoncent l’au-delà de nos toussaints. De routes en routes…
À
la lumière du Trévadaire
La
lumière du Trévadaire est dans nos vers de l’Amor à l’endroit de l’envers de
ces lignes de signes qu’il tisse pour la Gente Dame révélée peu à peu à
l’envers de l’endroit de ses yeux caressants dans les blancs de silence déversés
aux bords de leurs paupières d’or aux franges des rideaux de douces soies de
leurs âmes bleues entre-ouverte à la tendresse des justes qui se reposent en
leur prairie fleurie des cimetières en dessous des os de tous les crânes de
l’Humanité nichés au creux soyeux de la
Lumière des nuits pauvres et maigres et si riches de la simplicité du
dénuement des voix de Celles et Ceux qui n’attendent plus rien de personne
tellement ils ont vu mais pourtant qui reviennent offrir, en indicibles
Musiques de vie et de morts, les laines magiques à tricoter le saint suaire de
l’univers qui enveloppe les cœurs aimants du tout et du plus que ce presque
rien qui fait tant défaut aux humains qui n’entendent pas car ils n’écoutent
plus les Lumières sacrées en la pieuse païenne sainteté d’eux même et que le
Trévadaire cherche à annoncer par l’au-delà l’invisibles des peaux fermés de
ces yeux pire que crevés mais il se
tient là, Icelle lui tenant la main, debout au-dessus des boues… Dans la
Lumière du repentir.
À
l’aurore des paupières d’Icelle qui s’en trouvent, Icelui prend l’envol
bienheureux de pouvoir une nouvelle fois encore regarder les beautés de l’être,
là, d’Icelle.
Il
désire être en vision de réel être confronté à la globalité de la gracieuse.
Christian-Edziré Déquesnes.
BONUS