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mardi 6 septembre 2016

L'USINE DES VENTS - Part; 5.


ENTRE LES PASSAGES DE LA FABRIQUE DES LIGNES DE ROBERT  ZIMMERMAN

À Julia Lepère et Martin Barca.

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et ainsi vous entendrez en simultané le mixage des 2 vignettes.
D'avance merci pour lecture et votre écoute.
1.

2.


[13]_____ Combien de routes un bougre doit-il descendre/Avant que vous l'appeliez homme [...] / Le vent, emporte... [37]_____ l'histoire de [...] / L'homme que les autorités sont allées blâmer/Pour quelque chose qu'il n'avait pas fait... [1]_____ Rien qu'à cause de la couleur de sa peau/Qu'est-ce que tu penses de ça, l'ami [29]_____ J'ai pitié du pauvre immigrant/Qui partage tant de boue [...] / Et bâtit sa ville dans le sang [9}_____ Tout le monde doit se défoncer. [4]______ Même le Président des Etats-Unis doit parfois se tenir tout nu. [24]_____ À présent tous les notables/Paradent et se vantent/D'avoir au contraire le sergent d'armes / Par leur chantage à quitter son poste [...]  Là-haut sur la colline du Projet d'Aménagement/C'est la gloire ou bien la fortune/Entre les deux tu dois faire ton choix/Bien que ni l'une ni l'autre ne soit en somme ce que l'on prétend/Si tu cherches à faire le mariole/Mieux vaut retourner là d'où tu viens/Vu que les flics n'en ont rien à foutre de toi... [12]_____ Approchez, maîtres de guerre/Vous qui construisez les canons [...] /Je peux voir à travers vos masques. [14]_____ Au dehors, une bataille fait rage/Bientôt elle secouera vos fenêtres/Et ébranleras vos murs. [23]_____ Tout au long de la tour de guet, les princes restaient vigilants/Tandis que toutes les femmes allaient et venaient, serviteurs aux pieds nus aussi/Là-bas au loin un chat sauvage a grondé/Deux cavaliers approchaient, le vent s'est mis à hurler. [38]... Imaginent-ils qui tombera de là-haut/Quand les hommes supplieront Dieu de les tuer/Et qu'ils ne seront pas capables de mourir. [26]_____ De guerre et de paix la vérité se tord/Et sa mouette couvre-feu glisse/Sur des nuages quadrupèdes de forêts [...] /Le réverbère est debout bras pliés/Ses griffes de fers rivées/Aux trottoirs les trous/Où pleurent les bébés... [11]_____ Oh, qu'as-tu vu, mon mignon petit ?/J'ai vu un nouveau-né cerné de loups sauvages/J'ai vu une autoroute de diamants que personne ne courait [...]/Et une pluie dure va tomber. [32]_____ Maman [...] /Je ne peux plus tirer sur eux/Ce long nuage noir descend/J'ai impression que je cogne a la porte du paradis. [28]_____ Si les nuages ne tombent pas et si le train ne s'arrête pas/Je bondirai à la rencontre du soleil. [33]_____ Puisses-tu construire une échelle vers les étoiles/Et grimper le long de chacun des barreaux/Puisses-tu toujours demeurer jeune. [7]_____ Mon amour parle pareil au silence/Sans idéaux de violence. [39]_____ Pourquoi voudrais-je prendre la vie ? [...]Tatoués mes bébés avec une plume empoissonnée/Ridiculisé mon Dieu, humilié mes amis. [31]_____ J'ai reposé ma robe, pris mon diplôme/Serré ma bien aimée et nous avons roulé au loin/Droit vers les collines, les noires collines du Dakota/Sûr que j'étais heureux de m'en sortir vivant. [2]_____ J'ai aimé une fois une femme, une enfant dit-on/Je lui ai donné mon coeur, mais elle a voulu mon âmes. [5]_____ Je ne travaillerai plus à la ferme de Maggie/C'est honteux la façon dont elle m'a fait astiquer le parquet. [18]_____ Rends-la heureuse, rends-le heureux/Offres des cadeaux, ne voles pas ! [...] Ne portes pas de sandales/Essaie d'éviter les scandales. [19]_____ Que ressent-on ? Qu'est-ce que ça te fait/D'être toute seule/Sans foyer, à la rue/Comme parfaite inconnue/Comme une pierre qui roule. [15]_____ Hey, Monsieur l'homme orchestre joues-moi une chanson/Je ne suis pas endormi et je n'ai nulle part où aller [...]/Emportes-moi en voyage sur ton bateau qui tourbillonne. [17]_____ Sur le bord de la Seine/L'ombre géante de Notre-Dame/Cherche à attraper mon pied/Les étudiants de la Sorbonne/Tournoient sur de frêles bicyclettes. [25]_____ Pendant que ma conscience éclate/Les harmonicas jouent leurs clefs dans les serrures et la pluie/Et ces Visions de Johanna sont à présent tout ce qui me reste. [21]_____ Tous ces gens dont tu me parles [...]/J'ai du dû transformer leurs visages/Et leur rendre à tous un nouveau nom. [27]_____ Avec votre bouche pleine de mercure dans les époques missionnaires/Et vos yeux semblables à de la fumée et vos prières comme des rimes/Et vos croix d'argent et votre voix qui résonne pareille à des carillons/Oh, qui, parmi eux, songerait à vous enterrer ? [35]_____ Doux ange vierge, doux amour de ma vie/Veillant pendant des jours dans l'hôtel Chelsea/Ecrivant Sad-Eyed Lady Of The Lowlands pour vous. [36]_____ J'ai épousé Isis le cinquième jour de mai/Pourtant je n'ai pas pu m'accrocher à elle bien longtemps/Ainsi j'ai coupé mes cheveux et j'ai filé bien loin/Pour la sauvage contrée inconnue où je ne serai pas dans l'erreur. [10]_____ Tu dois servir quelqu'un/Quand il reviendra/Et je crois en toi. [0]_____ Je ne descendra pas sous terre [...]/Laissez-moi mourir dans mes traces de pas. [41]_____ Je ne parle pas, j'avance, c'est tout !/Donnez moi ma canne de marche [...] J'avancerai jusqu'à perte de vue. [22]_____ Tu n'as pas besoin d'un météorologiste pour savoir de quel côté le vent souffle/Ne suivez pas les meneurs, surveillez les compteurs des parcmètres.


Texte composé, il y a quelques temps au  Nueva Houma Hôtel,
à partir de brides de paroles de chansons de Robert Zimmerman,
alias Bob Dylan, par Christian-Edziré Déquesnes.
Si vous CELA vous amuse, vous pouvez reconstituer la liste
des titres et (ré)écouter ses chansons.

Les photos de L'USINE DES VENTS
sont de Carrole Carcillo.
BONUS
 

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