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vendredi 2 septembre 2016

L'USINE DES VENTS - part 3.


LA DENONCIATION DE(S) USINE(S) DE(S)  (L')ABATTOIR(S) AUX MOUTONS

Aujourd'hui, le négociant n'a plus qu'un but,
exploiter l'ouvrier, fabriquer de la camelote,
tromper sur la qualité de la marchandise,
frauder sur le poids des denrées qu'il vend. [...]
[...] "Mon Dieu ! Quelles trombes d'ordures soufflent
à l'horizon ! murmure tristement Durtal.
- Là-bas. Joris Karl Huysmans  - 1891.

Pour écouter la bande son, cliquez d'abords sur la vignette musicale n°1
puis attendez quelques secondes et cliquez sur la vignette n°2
alors vous pourrez entendre en simultané le mixage des 2 vignettes qui sont interactives...
...d'avance merci !
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À Konrad Schmitt

À l'usine discrète [la clandestinité n'est pas loin] de l'Abattoir aux moutons que tu te nommes Fatima, Eva, Lucie, Mustapha, Karl ou Robert, surtout comme ce dernier, tu es l'arroseur arrosé aux promesses de la bergère contre-maîtresse,... [Elle corrige en rouge à la Lenine Renaud et cumul les mandats] ...Directrice de la patinoire du miroir aux alouettes d'une ridicule petite notoriété de bons petits ouvriers méritants et volontaires de passages aux vents de la duperie et des mensonges [parfois aucun contrat de travail est signé !]. Dans le meilleur des cas, à l'usine de l'Abattoir aux moutons votre nom sur le rapport de production est remplacé par des points de suspension... Pire certains verront la moitié de leur nom de famille disparaître et cela des fois où le produit de création serait trop réussi. À l'usine de l'Abattoir aux moutons, on y fabrique une production qui vente, prêche l'éloge d'un vieux patriote chrétien, le socio-nationaliste belliqueux qui annonce : Il faut tuer Jaurès ! Puis on y fabrique des tickets sans retour pour Gaza la martyre et on y embauche, enrôle des jeunes collabos scribouilleurs et autres écrivaillons qui se sentent existants... [ont-ils seulement un contrat de travail ?] ...dans leur costume de ressemblance à fabriquer comme celui qui déjà depuis trop de décennies se la joue compagnon de (f)Rance... NOUS n'écrivons pas Camarade volontairement ! ...dans une armée de merde de pseudo-intellectuels qui en appelle à une gaudriole noire façon Pierre Poujade du plus crapuleux, graveleux, dégueulasse populisme et au point que la gueule du dé-pensé termine même par atterrir sur une page de publicité mal maquillée d'une revue de programme télévisuel intellectuellement branchée, culturellement et politiquement correcte. Encore, on y voit à l'usine de l'Abattoir aux moutons, le moribond... [car on fait acte de respectabilité en employant quelque(s) handicapé(s)... C'est "loi de bienséance" !] ...qui ne recherche qu'une gloriole à n'importe quel tarif, même que l'on peut soupçonner qu'il paye avec une partie de sa pension d'invalidité afin de demeurer dans la course et rattaché à l'effectif du personnel mais à l'usine de l'Abattoir aux moutons, l'on danse déjà sur sa dépouille en vous demandant très prochainement de pré-payer pour visionner les spectacles de la célébration du courage du bon ouvrier méritant. Aussi, à l'usine de l'Abattoir aux moutons, NOUS ne sommes pas les bienvenus surtout si notre nom a une consonance allemande et que nos paroles annoncent sans concession : L'expérience de l'Humanité en partage ! CELA n'est pas bon à pendre en compte pour tenter d'essayer de révolutionner les systèmes de productions. Non ! Là, à l'usine de l'Abattoir aux moutons, on se gonfle le poitrail... en ouvrant une échoppe succursale en Paris ...pareil aux coqs de combat bien dressés et en déclarant : J'oeuvre pour le prestige de la France, je fais même travailler quelques plus faibles. Si NOUS écrivons CELA... Mais NOUS, oui ! NOUS en faisons l'inscription. ...NOUS entendons très vite que NOUS sommes des irresponsables, alcooliques, dépressifs, stalinistes, des traîtresses et des traîtres, des agressifs, d'horribles pessimistes fous et crétins ; pourtant NOUS le répétons car NOUS n'avons pas la trouille des usines d'Abattoirs aux moutons car comme Louis Scutenaire, NOUS NOUS répétons : Je ne désire pas que l'on me comprenne mais que l'on m'entende [...) Je n'écris pas, je boxe. NOUS NOUS répétons car personne vraiment ne NOUS écoute, à peine si on NOUS entend même si notre invisibilité déchire la Musique du silence à la gueule du puits du Loup, la Louve est à ses côtés. Soyons TOUS très vigilants, les usines des Abattoirs aux moutons n'ont pas la devanture d'une usine d'ateliers d'abattages, l'affaire a été maquillée, la petite ou moyenne entreprise est sponsorisée par des aides de l'état alors que leurs bouffons d'ouvriers méritants façon Eléphant Man achèvent de parfaire la mascarade pour embaucher, enrôler d'autres bêtes et leur faire avaler de travers des goûts et des couleurs... Toutes les couleuvres sont dans la nature ! ...au nom du travail. Mais NOUS, là ! Crapules Allez !
Christian-Edziré Déquesnes


Les photos de L'USINE DES VENTS sont de
Carole Carcillo Mesrobian.

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