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samedi 14 novembre 2015

13/14 novembre 2015 - REQUIEM SANS MUSIQUE.

Comme un recommencement. Enjamber le cadavre de l'histoire comme si rien, le poids des bouches closes sur la vie, et puis la haine en nom de qui. Exhorter au combats'unir à l'arrière des drapeaux, piétiner un sol emmuré de nationalité ainsi qu'aux siècles de charniers de mesures envolées, comme un recommencement. Murer de terre par dessus en garantie de sa pitance, et balayer sous les images les cris des ahuris dépossédés de la chaleur des avenirs. À croire et si l'on oubliait encore que de quelques mis de puissance la cohorte des étranglés allaient subir en cette absence de chance de s'approprier ne serait-ce que d'un sourire en satisfaits réalisés la privation à aboutir. Car jour se veut de le comprendre, qui a gouverné depuis tant ne fut parti que de désir au pouvoir hydre de l'argent. Mais voici les instants qui virent et inventer les absolus pour que nos frères ne pleurent plus car leur maison est notre cœur et leur caresse notre douceur. De cette planète la merveille il y faudra savoir unir l'humanité et réfléchir en miroir à partager. Et des discours de qui veut où commander assujettir la peau de qui sera trouée par l'ignorance de l'acier tourner le pas d'aller mener les enfants mis à l'univers en cette marche des enfers. Exhorter au combat, quel que soit le langage, s'unir à l'arrière des drapeaux, quelle que soit leur image, piétiner un sol emmuré de nationalité, quels que soient ses adages, et la mort n'a pas de pays, et la mort n'a pas de visage.

Carole Carcillo Mesrobian,
le 14 novembre 2015.

...Surtout que dans notre contexte d'incertitudes et de précarités, les "jeunes" et les "laissés pour comptes" montrent néanmoins qu'ils ont une capacité à construire des espaces, des stratégies d'identité, un advenir*  même au prix de la violence, de l'illégalité, voir de l'autodestruction. Ils sont loin de  pouvoir se percevoir** comme ceux sur lesquels repose en majeur partie l'équilibre de notre avenir collectif, ce qui est pourtant la seule humaine solution***. Mais notre fonctionnement économique, culturel et socio-éducatif ne les autorise pas pour autant d'accéder à cette question centrale, d'en devenir les acteurs positifs****, (et non les victimes manipulées, embrigadées et négatives***** des premières lignes) dans un processus de reconstruction d'une cohérence sociale à dimension humaine.

    L'insertion des "jeunes" et des "moins jeunes" en difficulté reste à construire. En constituant l'un des défis du XXIème siècle, la société française sera t'elle capable d'entendre les cris de désespoir qui sans cesse résonnent dans les murs de nos quartiers de relegation ? Réinterpellant les valeurs fondatrices de la République Française, les jeunes et certains de leurs aînés, à travers leurs comportements et leurs attentes posent les jalons de la nécessité de repenser notre rapport à la politique et à l'appareil de production, également à l'éducation.

Enfin surtout que nos spiritualités nous éclairent offrant à nos pensées l'évitement des  stigmatisations et les raccourcis faciles.
Christian-Edziré Déquesnes,
en 1996 et actualisé le 14 novembre 2015.

Notes de l'auteur : J'ai fort peu actualisé, ce 14.11.2015, ce texte. Les modifications et ajouts ont été notés en italique et il m'est apparu judicieux...
* qu'avenir devient : advenir
**que se percevoir devienne : pouvoir se percevoir
***que le cas devienne : la seule humaine solution
****d'ajouter positifs à  : acteurs
*****d'ajouter manipulées, embrigadées et négatives à : victimes

LA REVUE : LE MOULIN DES LOUPS NE PEUT PLUS ÊTRE UNE REVUE MAIS BIEN UN
C A R R E F O U R     C U L T U R E L
pour dans l'échange et la communication essayer l'invention
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