ET CELA DURE PLUS DE 45 MINUTES !
COMME DES FOURMIS SUR NOTRE THÈ
À Simon, mon fils
qui cela à vu et entendu !
(premier concert)
Comme des fourmis flottant sur notre thé,
De vos vies, souvenez-vous de même pas plus loin
De vingt ans et regardez déjà ce temps...
Voyez, la grande ville, Lille, a tellement changé
Que nos souvenirs ne sont plus que là, flottant
Dans l'air de nos temps incertains
Comme des fourmis sur notre thé.
1991/1992, ce n'était pas encore l'Euro-mode
Et de concerts on pouvait aller décoller
Au cœur d'un curieux vaisseau
"Aérocknef" aux gradins de bancs
En simples planches de bois.
À l'utonme/hiver de ces années là.
On pouvait y voir le jeune fils et son père
Applaudir furieusement Charles et les Lulus, curieux équipage
de bluesmen néerlando-bruxello-italiano-flamand
Tanguant au son des guitares exotiques
D'un certain Roland Van Campenhout, de Gand,
(celui là même qui a serré la pogne du
Captain Hook John Lee).
Et même qu'en ce soir initiatique de blues authentique
De fin de siècle, le fils et le père ont pu voir flotter
Dans l'air les fantômes de Sony Boy Williamson,
Willie Dixon et dans au bras de La Paloma
L'âme tellurique de Monsieur Don Van Vielt
- alias Capitaine au Cœur de bœuf -
Et le vent bleu qui s'échappe de l'"hARNOmonica"
Souffle en-corps "Eyesight to the blind" dans leurs caboches
Alors que l'Euro-Lille se bétonne de la tête au pied
Pour tenter de rivaliser contre la rançon du progrès.
De vos vies, souvenez-vous, de même pas plus de vingt ans
Et voyez ce temps d'extrême-onction
De fèces pestilentielles...
Comme des fourmis flottant sur votre thè.
Christian-Edziré Déquesnes,
le 25.03.2006.
- inédit exhumé des archives privées de l'auteur -
Bonus plus particulièrement pour Charrlie Quersin
(qui sera de l'aventure du n°2 de : Le moulin des Loups)
Death o f a clown de Dave Davies (the Kinks) par
Charles & the white trash european blues connection
(Chanson de circonstance)
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