Collage : Vie secrète de Philippe Lemaire
À dada sur le dos de Baal Zébul' le vicieux,
En clone acidulé, le jeune Lewis Reed me conduit à
La porte du nirvana satanique de la maison close désertée.
Là, dans un doux jour parfait en vingt-sept octobre,
Un souffle de Lou(p), surfant sur la chaussée des seins
Aimants qui jamais ne se touchent, offre une soudaine culbute
À la carriole de betteraves en épave - Parfum d'absinthe !
Face à l'image collage de Vie secrète de Phil
Fax, j'attends l'autocar des perdants dans la laverie
De notre Grande Picardie Mentale qui souffle sur les cierges
Larmoyants des touristes aux cœurs amoureux du tout en rien.
Tous cherchent un bureau de poste qui n'existe plus
Pour finir par chuter sur un proverbe gaélique et situationniste ;
Alors que les télévisions programment : La guerre ne va pas !
L'émerveillement d'un miroir qui éclate dans un rire
Lubrique, a le pouvoir de séduction des araignées-hyènes allaitant
Des progénitures voraces au beau milieu de blancs lapins tondus.
À vouloir crever les cieux, elle termine sur la paille
Cette fétide Marie sans nom de famille qui sans cesse
Appelle après un gluant souvenir : Un véritable suppositoire tout mou !
Le chauffagiste en se mariant plonge dans la cuisine verglacée.
À l'autre bout du téléphone la voix de celle ci,
La Douce, réveille la suite du feuilleton-rêves en douleurs.
L'ami m'envoie un morceau muet de ciel bleu
L'ami m'envoie un morceau muet de ciel bleu
Et idem le vinyle occitan enchante le tourne disque noir.
Le visage de la femme dans celui de l'homme
Interroge le reflet aphone de la Vie secrète des mots.
Le colleur dépose vers hallucinés d'ailleurs à nos pieds.
Poème : La Vie secrète des mots
de Christian-Edziré Déquesnes.
En vers arithmonymes de 10,
En vers arithmonymes de 10,
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